Histoire et palmarès
Événement sportif et maritime, La Route du Rhum compte aussi parmi les manifestations les plus populaires. Depuis sa première édition, la magie de cette transatlantique opère au départ de Saint-Malo. Tous les quatre ans, la cité corsaire ouvre en grand les portes de l’imaginaire marin et lance au public une formidable invitation : celle de l’évasion et de l’émerveillement devant le rêve d’absolu de navigateurs solitaires, des «va-t-en mer» parés à disputer un face à face avec l’océan d’une rare intensité…
Avis de grand vent de liberté !
Comme l’a voulu son concepteur Michel Etevenon, la Route du Rhum fait depuis toujours la part belle à la diversité. Depuis 1978, elle rassemble, sur la même ligne de départ et le même parcours, monocoques et multicoques, petits coursiers océaniques et géants des mers. Cette transatlantique d’un nouveau genre ouvre les chemins de l’Atlantique aux voiliers de tout poil, elle révèle ainsi la farouche vitalité de la course au large.
Séries open et classes en vogue
Dès sa première édition et la victoire aux 98 secondes historiques du petit trimaran de mike birch face au long cigare de Michel Malinovski, la Route du Rhum braque ses projecteurs médiatiques sur les couples formés par un bateau et un solitaire pour braver les mers et affoler les compteurs. pas étonnant donc que la transat à destination de la Guadeloupe devienne, à travers la participation de maxi multicoques aux dimensions inouïes et des séries (Imoca, Class 40…) les plus en vogue sur la crête des vagues, le témoin des avancées architecturales et technologiques de la voile de compétition.
Grandes figures et visages amateurs
Côté skippers aussi, la diversité et le mélange de genres sont toujours de mise entre Saint-Malo et pointe-à-pitre. Tous les quatre ans, des marins venus de tous horizons se rassemblent pour goûter et se ressourcer à la magie du Rhum. La transat accueille en effet sur la même ligne de départ les skippers professionnels et les amateurs. Le temps d’un face à face avec l’océan où l’intensité de la course se mêle à la richesse de l’aventure humaine, elle met des visages anonymes et des grandes figures sur un même pied d’égalité. De quoi écrire parmi les plus belles pages de la course au large.
Images planétaires
Le public ne s’y laisse pas tromper, toujours plus nombreux pour se laisser griser par les exploits de Mike Birch, premier héros du Rhum, de Florence Arthaud fiancée pour toujours avec l’Atlantique, de Laurent Bourgnon au doublé inégalé, ou encore de Lionel Lemonchois qui a traversé l’océan à pas de géant. La magie du Rhum est là, dans des images de mer qui font le tour de la planète et n’ont pas fini d’enivrer toutes les têtes à terre…
Bateaux : 6 catégories pour écrire l’histoire
Le dimanche 4 novembre 2018, ils devraient être autour de 100 solitaires à s’élancer au large de Saint-Malo pour célébrer les 40 ans de l’épreuve. Fidèle à ses valeurs d’ouverture, la Route du Rhum-Destination Guadeloupe accueillera tous les voiliers à partir de 39 pieds.
Petite nouveauté pour cette édition anniversaire, les concurrents se répartiront en six classes, contre cinq en 2014. Les Ultimes et leurs têtes d’affiches seront bien évidemment présents à Saint-Malo, tout comme les IMOCA et leurs skippers tourdumondistes, ou encore les Class40 offrant ce savoureux mélange de coureurs professionnels et d’amateurs.
À ces trois catégories répondant à des règles de classe strictes ou défiant toutes les dimensions, il faudra désormais en rajouter deux sans lesquelles l’épreuve ne serait pas ce qu’elle est. Ils étaient pour certains de la première édition, en 1978, à l’image des sisterships du petit trimaran jaune de Mike Birch, premier vainqueur. Autant dire qu’ils sont une part de l’Histoire de la Route du Rhum-Destination Guadeloupe et qu’ils portent en eux l’essence même de cette « transat de la Liberté » voulue par Michel Etévenon.
Les bateaux de la catégorie Rhum se diviseront désormais en deux familles.
Les multicoques d’un côté et les monocoques de l’autre, offrant aux amoureux de la course, à ceux qui s’y préparent comme on s’apprête pour un rendez-vous galant, des retrouvailles attendues tous les quatre ans.
ULTIME : la catégorie reine des max-multicoques ≥ 60 pieds sans limitation de taille – 6 engagés
MULTI50 : des multicoques de 50 pieds (15 mètres de long) qui appartiennent tous à la même classe – 6 engagés
IMOCA : les monocoques du Vendée Globe, dont certains, les plus performants, sont équipés de foils – 21 engagés
CLASS40 : des monocoques de 12,18 mètres de long qui appartiennent tous à la même classe – 53 engagés
RHUM Multicoques : des multicoques de 39 pieds et < 60 pieds ne pouvant entrer dans une classe définie ci-dessus – 21 engagés
RHUM Monocoques : des monocoques d’au moins 39 pieds et ne pouvant entrer dans une classe définie ci-dessus – 17 engagés
Pour former une classe, il faut qu’elle compte au minimum 5 bateaux engagés.
Historique
1978 : La Transat de la Liberté !
Comme l’a voulu son concepteur, Michel Etévenon, La Route du Rhum est la transat de la liberté : monocoques et multicoques sont mêlés sans spécification de classement et sans restriction de taille, professionnels et amateurs s’affrontent avec la même règle du jeu et toutes les aides extérieures à la navigation sont autorisées sur un parcours inédit qui part de France Métropolitaine pour arriver en France d’Outre-Mer.
Ce qu’il faut retenir de 1978 :
La première transatlantique bouleverse les idées reçues. 38 concurrents sont au départ, à peine un quart d’entre eux sont sur des bateaux de course. Olivier de Kersauson, Philippe Poupon, Florence Arthaud et Bruno Peyron sont parmi les inscrits.
Manureva ne répond plus, le navigateur Alain Colas disparaît en mer.
Olympus Photo, le petit trimaran jaune de Mike Birch devance de 98 secondes le Kriter V de Michel Malinovski, après 23 jours de course.
1982 : Cinquante-deux bateaux au départ !
Ils sont 52 marins à être inscrits à cette deuxième édition dont une palanquée de marins professionnels à faire rougir les livres d’histoire de la course au large. Côté nouveautés, les bateaux sont répartis en cinq classes sans limitation de taille et tous sont équipés de balises Argos. Il Saurinsera dorénavant facile de suivre la progression des bateaux et de déceler d’éventuelles avaries.
Ce qu’il faut retenir de 1982 :
Les grands multicoques font leur apparition avec William d’Eugène Riguidel (27 mètres) ou encore Elf Aquitaine de Marc Pajot. Ils sont trois à mesurer plus de 20 mètres.
Marc Pajot ménage le suspense : poutre centrale fendue à la limite de la rupture, le Baulois va mener tambour battant la course et la gagner avec 10 heures d’avance sur Jaz de Bruno Peyron.
19 abandons lors de cette deuxième édition dont Ian Johnston sur son trimaran Rennie (chavirage), Jean-Yves Terlain sur Gauthier III (démâtage), Eric Tabarly sur Paul Ricard et Daniel Gillard sur BAI Britanny Ferries.
1986 : Une année de coups de chien !
Ils sont 33 à prendre le départ de cette édition 1986. Les meilleurs skippers sont toujours au rendez-vous même si le nombre de participants est en baisse par rapport à 1982. La taille des bateaux, elle, est toujours plus gigantesque : 13 bateaux mesurent plus de 23 mètres. Jamais la course au large n’avait réuni un tel plateau de géants. Parmi les inscrits, la tendance est résolument aux catamarans avec pas moins de 13 en lice, contre 9 trimarans dont certains sont dotés de nouveaux appendices : les foils. Les dépressions se succèdent sur l’Atlantique et portent un lourd tribu à la flotte de La Route du Rhum.
Ce qu’il faut retenir de 1986 :
Les grands multicoques marquent cette cuvée 1986 : pas moins de 13 bateaux de plus de 23 mètres en classe 1.
Royale, le maxi catamaran de 26 mètres chavire dans la tempête. Loïc Caradec disparaît en mer.
Avec 48 heures d’avance ,Philippe Poupon (Fleury Michon VIII) coupe la ligne d’arrivée. Son trimaran à foils a fait des merveilles sur la route du Sud et a creusé l’écart avec ses poursuivants. Une victoire qu’il dédiera à la mémoire de son ami Loïc Caradec.
1990 : L’année d’un femme !
1990 marque l’année du changement. De l’eau a coulé sous les coques en quatre ans. La flotte est en pleine mutation. Les trimarans semblent s’être définitivement imposés pour la course en solitaire et la limitation à 60 pieds fait à peu près l’unanimité. Mis au pied du mur, Bruno Peyron, Francis Joyon et Hervé Laurent se voient refuser l’entrée de La Route du Rhum avec leurs bateaux de 65pieds. 31 concurrents se présentent tout de même à Saint-Malo parmi lesquels de nouveaux bateaux comme Pierre 1er (Florence Arthaud), Fujichrome (Mike Birch), RMO (Laurent Bourgnon) ou encore Fleury Michon IX (Philippe Poupon). Laurent Bourgnon passe la bouée du cap Fréhel en tête.
Le ton est donné : il faudra tenir le rythme imposé par ces nouvelles Formule 1 des mers. Mois de novembre oblige, les dépressions s’abattent sur la flotte et les avaries entrent en scène : Jean Maurel (Elf Aquitaine III) démâte et Laurent Bourgnon explose sa dérive occasionnant une voir d’eau. Il ne dit rien mais pompe… A Pointe-à-Pitre, Florence Arthaud entre dans la légende du Rhum en étant la première femme à s’imposer.
Ce qu’il faut retenir de 1990 :
La limitation de la taille des bateaux à 60 pieds fait peu à peu l’unanimité.
Les trimarans s’imposent. De nouvelles unités, tout carbone, apparaissent : gain de poids, raideur et résistance semblent être le cocktail gagnant.
Florence Arthaud sur Pierre 1er réalise une course incroyable. Elle gagne cette Route du Rhum, seule face à l’océan et à une meute de poursuivants.
Si le deuxième est Philippe Poupon, le troisième est un petit nouveau : Laurent Bourgnon.
1994 : Un podium époustouflant !
Ils ne sont que 24 à pendre le départ de cette cinquième édition. Mais grande nouveauté, il y aura bien deux courses dans la course : une chez les multicoques et une chez les monocoques. Hasard des choses, ils sont le même nombre d’inscrits dans chacune des catégories. Et si beaucoup ont les images de Florence Arthaud ancrées dans les esprits, elle ne sera pas là pour défendre son titre. Seul son bateau sera présent, racheté par le milliardaire Steve Fossett sous le nom de Lakota. Mais le plateau n’en est pas moins superbe.
Ce qu’il faut retenir de 1994 :
Cherbourg Technologies d’Halvard Mabire perd sa quille et se retourne. Le marin est récupéré après 10 heures, accroché à son safran. Le monocoque coulera une dizaine de jours plus tard.
Outre le combat des marins sur l’eau, les conseils des routeurs à terre ont pris une incroyable dimension avec, entre autre, Richard Silvani pour Laurent Bourgnon ou encore Jean-Yves Bernot et Louis Bodin pour Paul Vatine.
Les monocoques 60 pieds nouvelle génération avec leurs ballasts montrent un potentiel incroyable. S’ils peuvent faire jeu égal avec les trimarans à certaines allures, ils ont pu faire face aux éléments plus facilement et peuvent se permettre de tenir plus de toile qu’auparavant.
Incroyable podium puisque derrière les deux trimarans de tête (Laurent Bourgnon sur Primagaz et Paul Vatine sur Région Haute-Normandie), suivent deux monocoques : Cacolac d’Aquitaine skippé par Yves Parlier et Bagages Superior d’Alain Gautier.
1998 : Doublé pour une transat anniversaire !
19 multicoques pour 18 monocoques : un beau plateau d’anniversaire pour les vingt ans de La Route du Rhum. En six éditions, cette transat est devenue une grande classique, incontournable pour tous les marins professionnels. L’Atlantique se mue en véritable échiquier sur lequel les plus grands solitaires avancent leurs options : Francis Joyon, Paul Vatine, Loïck Peyron, Laurent Bourgnon, Alain Gautier, Marc Guillemot et Franck Cammas tiendront leur monde en haleine. A l’arrivée en Guadeloupe, Laurent Bourgnon est le premier de l’histoire de la course à réaliser le doublé.
Ce qu’il faut retenir de 1998 :
Yves Parlier, sérieusement blessé lors d’une chute de parapente, confie son 60 pieds Aquitaine Innovations à Thomas Coville. Ce dernier gagne en monocoque, routé par Yves Parlier lui-même. Un grand marin est né !
A 22 ans, Ellen MacArthur gagne en monocoque 50 pieds à bord de son Kingfisher. Malgré les problèmes techniques à répétition, la jeune anglaise va taquiner les 60 pieds et passionner le grand public.
Ils sont quatre à arriver collés-serrés en vue de la Guadeloupe : Laurent Bourgnon, Alain Gautier, Marc Guillemot et Franck Cammas. Qui va gagner ? Celui qui aura commis le moins d’erreurs selon Alain Gautier. Laurent Bourgnon signe ainsi sa deuxième victoire consécutive sur La Route du Rhum.
La victoire de Primagaz, c’est aussi celle de la méthode Bourgnon, avec un bateau fiabilisé à l’extrême, une mécanique physiologique parfaitement maîtrisée, des analyses météo françaises et américaines 24h/24 via Richard Silvani et Bob Rice et un esprit de compétition des plus exacerbés.
2002 : l’année de tous les records !
Avec 58 concurrents au départ, 2002 est une année record. En termes de participations d’abord, mais hélas aussi en termes d’abandons, car si 28 bateaux finissent l’épreuve, seulement 3 sur 18 arrivent aux Antilles dans la classe reine des 60 pieds multicoques. Première historique également, l’arrivée en temps réel de deux monocoques devant les multicoques, conséquence du départ décalé des monocoques partis un jour avant les multicoques, et des chavirages et avaries dues aux conditions météo dantesques rencontrées au large de La Corogne.}
Ce qu’il faut retenir de 2002 :
La septième édition aura été marquée par le passage d’une dépression très creuse à l’origine de l’hécatombe survenue chez les multicoques ORMA. Michel Desjoyeaux (Géant), Marc Guillemot (Biscuits La Trinitaine) et Lalou Roucayrol (Banque Populaire) seront les trois seuls à arriver sur les 18 partants.
Cette édition consacre la victoire d’Ellen MacArthur en monocoque Imoca et celle de Michel Desjoyeaux en trimaran ORMA, qui, après trois escales techniques ,a pris la tête du classement dans une lutte acharnée avec ses poursuivants.
2006 : Un grand cru !
Ce huitième épisode de la célèbre transatlantique en solitaire restera marquée par le sprint époustouflant de Lionel Lemonchois, vainqueur de la catégorie reine des multicoques 60 pieds à bord de Gitana 11. Ralliant Saint-Malo à Pointe-à-Pitre en 7 jours 17 heures et 19 minutes, le Normand pulvérise l’ancien record de Laurent Bourgnon de plus de 4 jours, à la moyenne vertigineuse de 19,11 nœuds en solitaire ! L’autre fait d’arme de cette édition fût le duel épique entre Roland Jourdain (Sill et Véolia) et Jean Le Cam (VM Matériaux), donnant lieu à un final à suspens. Après 3 543 milles, 28 minutes seulement les sépareront, permettant à Jourdain de rentrer dans la légende du Rhum.
Ce qu’il faut retenir de 2006 :
74 skippers se sont alignés au départ, une affluence qui fera date dans l’histoire de la course. 62 bateaux ont rejoint la Guadeloupe dont 61 classés, illustrant une très belle réussite sportive.
1,2 million de visiteurs s’étaient massés sur les quais pendant les dix jours précédant le départ.
Pour la première fois, les monocoques de la classe 40 sont admis à participer à l’épreuve et forment la plus fréquentée des catégories avec 25 inscrits.
2010 : Le retour des géants !
85 solitaires au départ, près de 2 millions de visiteurs, dès le départ de Saint-Malo. Le cru 2010 du Rhum s’est imposé comme celui de tous les records. Sur l’eau, le spectacle annoncé par le retour des grands multicoques n’a pas déçu les attentes. Vainqueur à Pointe-à-Pitre à bord de son trimaran de 31,50 mètres. Franck Cammas, skipper de Groupama 3, entre dans la légende. Mais ne bat pas le temps de référence en mettant 9 jours 3 heures 14 minutes 47 secondes pour traverser l’Atlantique. Francis Joyon (Idec) et Thomas Coville (Sodebo) complètent le podium. Deux marins s’illustrent particulièrement en réalisant le doublé. Roland Jourdain (Veolia Environnement) vainqueur en Imoca pour la deuxième édition consécutive. Et Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne), qui réédite l’exploit de 2006 en s’imposant cette fois sur un multicoque de 50 pieds.
Ce qu’il faut retenir de 2010 :
9 Ultimes, 9 Imoca, 12 Mutli 50, 11 « Rhum » et 44 Classe 40 soit 85 concurrents au départ pour un casting de choix.
2 millions de visiteurs avaient salué les marins de La Route du Rhum
Franck Cammas rentre dans le cercle fermé des vainqueurs de la reine des transatlantiques et célèbre à sa manière le retour des géants de la course au large.
2014 : L’Edition de tous les superlatifs
Pour sa dixième édition en 2014, La Route du Rhum-Destination Guadeloupe a affolé les compteurs. Sur le plan sportif d’abord, avec 91 voiliers réunis sur une même ligne de départ au large de Saint-Malo le 2 novembre à 14h00, et à l’arrivée en Guadeloupe, un magnifique vainqueur, Loïck Peyron, qui établissait un nouveau temps de référence, bouclant les 3 542 milles du parcours en 7 jours 15 heures 08 minutes et 32 secondes.
Ensuite, sur le plan médiatique, avec une couverture sans précédent avec plus de 67 heures de retombées télévisuelles. 44 heures de reportages radio. 5 500 articles de presse. 900 journalistes accrédités. Ou encore 12 000 sujets web. Enfin, entre le départ de la cité corsaire et la place de la Victoire à Pointe-à-Pitre, plus de 2 200 000 de personnes sont venues arpenter les villages départ et arrivée et goûter à la magie du Rhum !
Ce qu’il faut retenir de 2014 :
- 8 Ultimes. 9 Imoca. 11 Mutli 50. 20 « Rhum ». Et 43 Classe 40. Soit 91 concurrents au départ pour un casting de choix.
- 2.2 millions de visiteurs se sont rendus sur les villages de Course
- Loïck Peyron réussit l’exploit de gagner la course en s’engageant à la dernière minute sur le Trimaran Ultime Banque Populaire.
2014 : 91 partants
Vainqueur par catégorie :
ULTIME : Loïck Peyron en 7j 15h08’32”
IMOCA : François Gabart en 12j 04h38’55’’
Multi50 : Erwan Le Roux en 11j 05h13’55’’
Class40 : Alex Pella en 16j 17h47’08’’
Class Rhum : Anne Caseneuve 17j 07h06’03’’
Testez-vous et participez à la course en virtuelle : http://www.virtualregatta.com