Le Class 40, d’ou vient-il ?
En 2004, des skippers et des architectes ont envie d’un monocoque avec plus de vitesse que ses prédécesseurs. Les chantiers navals ont déjà des plans de bateau de 40 pieds.
Ainsi, ces professionnels et amateurs expérimentés se retrouvent autour d’un nouveau programme de voilier permettant de traverser l’atlantique avec plus de sécurité qu’auparavant.
Nautic 2005
Première présentation au salon Nautique 2005, et c’est instantanément un succès. Très rapidement, certains skippers s’engagent à bord d’un Class 40 pour la Route du Rhum 2006. Un tiers de la flotte de cette course est représentée par ce nouveau monocoque. En 2007, deux ans à peine après la présentation à Paris, ce sont 30 Class 40 qui sont au départ de la Transat Jacques Vabre. Les premiers Class40 à sortir des chantiers sont les Pogo 40, les Jumbo 40 et les Akilaria. En 16 ans, plus de 150 voiliers de cette catégorie ont été conçus, et 22 nationalités la représentent.
Séduction
Le Class 40 séduit bon nombre de skippers, et s’intègre dans différentes courses. Parmi ces skippers dont les noms ne sont pas inconnus, on retrouve Florence Arthaud, Alex Benett, Ian Lipinski ou encore Yoann Richomme et Louis Duc. Les courses dont le Class 40 est mis en en avant sont principalement la Route du Rhum, la Transat Jacques Vabre ou la Normandy Channel Race.
Le Class 40, quelle reconversion ?
Le Class 40 a été imaginé pour la course au large, mais pas uniquement pour des régates. En effet, de part sa sécurité et son prix plus accessible que d’autres voiliers performants, ce monocoque vise également des amateurs avertis désirant naviguer en alliant croisière et performance.
Aujourd’hui, bon nombre de Class40 d’origine ne concourent plus. Les nouveaux bateaux d’aujourd’hui sont toujours plus rapides et innovants. Mais alors, que deviennent les anciens ?
Class 40 : une seconde vie, haut de gamme et performance au rendez-vous
Nous avons imaginé que ces Class 40, ici un Akilaria, puissent avoir une deuxième vie: un voilier de croisière confortable, léger pour garder un maximum de rapidité, et avec un aménagement dans l’ère du temps.
Pour conserver l’esprit de course au large, nous avons emprunté des matériaux «race», comme du carbone, nous avons conservé également des matériaux évoquant la légèreté comme le polycarbonate. Ce dernier, de part sa translucidité permet de garder la luminosité à travers les espaces et apporte un certain relief. Nous avons imaginé des blocs de rangement et des huisseries dans les tons monochromes gris anthracite afin d’accentuer l’univers de la course. En parallèle, afin de se sentir confortable et dans une ambiance conviviale, nous avons opté pour une palette chromatique chaleureuse, telle que des tissus orangés, des accessoires beiges, ou quelques meubles finition bois.
Comment équilibrer l’espace ?
Les cabines restent volumineuses avec l’intégration d’équipet en tête de lit pour y glisser les petits accessoires. Dans la cabine principale, nous avons joué sur l’état de surface en travaillant avec un revêtement à relief pour créer un effet de cadre décoratif. Cela donne un aspect plus personnalisé de l’espace.
Enfin, la salle d’eau : nous nous sommes servis de l’espace WC existant pour dessiner, de manière attenante, l’espace douche. Nous avons donc une salle d’eau complète. On retrouve une petite assise à coté de la douche. Il en est de même à l’intérieur de la douche. Un volume a été creusé pour permettre d’installer les savons et autres contenants.
Il est ainsi possible de donner une seconde vie aux voiliers de course au large. Notre entreprise est là pour répondre à vos envies, vous proposer de nouvelles solutions, et développer une utilisation eco-reponsable, tant dans les matériaux que dans la fabrication. Les anciens Class40 ont un avenir prometteur !